Zermos 1

En 2017, Zerm participe à la Braderie de l’Art, une résidence-capsule de 48h de recherche et de création, qui aboutit à la production d’objets d’art ou de design, exposés en fin d’évènement. À cette occasion, Zerm s’interroge sur la pertinence du textile dans la réhabilitation de l’habitat ancien et élabore des prototypes d’isolation légers et modulables, empruntés à l’histoire. Une série d’objets à l’échelle 1:1 : table basse chauffante (kotatsu), paravents, tapis et fauteuil-baldaquin, est ainsi produite et présentée au public. Ces premières investigations marquent le début d’une large recherche sur la thermique et les dispositifs low-tech et anime le travail de Zerm dans la conduite de ses projets. Un an plus tard, le collectif expose son salon thermique Zermos 2 dans l’exposition Habitarium.

“Les habitants des châteaux et maisons du moyen-âge prenaient toutes sortes de précautions pour éviter l’humidité, le froid et les courants d’air. Outre les doubles vitrages, qui étaient assez fréquents, les portières de tapisseries tombant sur les portes, les vastes cheminées, on plaçait dans les salles où l’on se réunissait le soir ou dans les chambres à coucher, de grands paravents dont la disposition est singulière. Ces paravents étaient des sortes de tambours placés au devant des portes à l’intérieur, composés de deux joues et d’un plafond. Une draperie tombait devant l’ouverture.”

VIOLLET-LE-DUC Eugène, Dictionnaire raisonné du mobilier français de l’époque carlovingienne à la Renaissance, Paris Vème, A. Morel et Cie, éditeurs, rue Bonaparte 13, 1874. (© Bibliothèque Nationale de France)²